Le Jardin LECOQ est un espace de fraîcheur de 5 hectares, le poumon vert du centre de Clermont-Ferrand, où il fait bon s’égarer en toute quiétude.
Ce jardin à l’anglaise a gardé son caractère et son pittoresque ancien, avec ses grilles d’entrée, son tracé sinueux d’allées et de pelouses bordées de massifs colorés : 25000 plantes saisonnières et bulbes viennent 2 fois par an fleurir les massifs, les armoiries de la ville contiennent à elles seules 8500 plantes de mosaïculture.
Des plantations d’arbustes très diversifiés et 300 arbres majestueux ou rares
donnent au jardin, bien servi par les dénivellations de terrain, de nombreuses perspectives.
L’idée d’un jardin botanique à Clermont-Ferrand en vue d’enseignement, est née en 1745 sur l’initiative du collège de médecine de Clermont, alors très prospère.
Le Conseil de la ville accorda l’emplacement des fossés de la ville, s’étendant depuis la porte St-Esprit, le long du jardin des Pères Cordeliers.
Il fallut attendre 1779 pour que Antoine Delarbre, ordonné prêtre, et devenu curé de la cathédrale de Clermont et membre de la Société Littéraire, affirma la nécessité de la création d’un jardin nouveau à Clermont.
En 1780, par lettre patente du roi Louis XVI, la Société Littéraire devint Académie Royale des Sciences, Arts et belles Lettres de Clermont-Ferrand.
Et en 1781, le Comte d’Aurelles de Terneyre offrait un emplacement pour le jardin, au-dessous de la rue Bansac, la cession était souscrite pour dix-huit années. C’est le 9 août 1781, qu’est inauguré officiellement le nouveau jardin. Delarbre s’en occupa avec un zèle paternel, faisant même construire une serre pour protéger les plantes exotiques.
Henri LECOQ, terminant ses études de pharmacie à Paris fut appelé à prendre la direction du jardin des plantes, des cours de botanique et de minéralogie, et des collections de la ville en 1826.
1865, le jardin botanique s’installa à l’emplacement de l’actuelle roseraie, c’est l’année de l’achèvement du jardin avec la construction de serres, dont une chauffée, et d’un bassin où le patinage est autorisé. Le jardin des plantes fut complètement changé, agrandi par le sud, dominé par la faculté, entouré de grandes avenues.
Entre 1868 et 1870 est construit le pavillon du gardien.
C’est le 14 août 1871 qu’Henri Lecoq meurt et lègue à la ville ses collections.
Après la mort d’Henri Lecoq, le jardin des plantes prend le nom de jardin Lecoq, en 1876, le buste d’Henri Lecoq, sculpté par Chalonnax est installé dans le jardin.
Blaise Pascal y fit plusieurs séjours, hébergé par son beau-frere Florin Périer, propriétaire du domaine. Racheté par la société Michelin en 1912, le château de Bien-Assis fut détruit peu apres. Seule la porte de la cour d’entrée a été conservée et installée au jardin Lecoq.
Quand nous haitions Clermont-Ferrand nous y passions souvent pour nous promener. De nombreux bancs disséminés dans le jardin permettent le repos et la lecture, les enfants ont des jeux à leur disposition.
Photos prises sur le site de Clermont Ferrand et textes Wikipédia.